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Whisky Quickly #4 — 20 OCTOBRE 2019

Cher ami du whisky,


Bonjour


Le récit de voyage du second acolyte n’étant pas encore terminé, on y va ce dimanche avec un petit Whisky Quickly des plus express.

Bonne lecture,

Robin

#1 : 😋

Nous étions mercredi dernier à la dégustation d’octobre de la Scotch Malt Whisky Society. Au programme du soir, 6 bouteilles sorties en octobre, une joyeuse troupe et pas mal de whiskies intéressants.

En rafale, on vous livre nos impressions :

1. Cracking, crispy and crunchy : un Speyside de 8 ans au profil « Young & Spritely ». Entrée en matière assez décevante, avec un whisky très sec et sur lequel l’alcool domine largement en bouche malgré des arômes floraux et un peu de poire. Ce profil n’est généralement pas celui qui nous excite le plus, mais on y a déjà rencontré de belles choses — et ce n’était pas le cas de celui-ci. Next!

2. Spicy and fruity, sweet and sour. Le retour de la distillerie #44 qui nous a déjà donné de gros coups de coeurs ces derniers mois, avec le Cinnamon scented syrup, le Big bang dram ou encore le Treasure Trove que j’avais goûté à Edimbourg. Ce whisky là a 12 ans, et encore une fois, c’est une belle découverte ! En bouche, il est très épicé, très rond, avec un peu de pomme au four, l’ensemble est superbe. Malheureusement on y a trouvé quelques petites imperfections, comme un nez léger, et surtout une finale pendant laquelle prend le dessus et laisse une petite impression d’astringence. On ne lui a pas mis plus de 4/5, mais c’est un des whiskies proposés qui a le plus enthousiasmé le public ce soir-là.

3. Joie de vivre. On était ici face à l’événement d’octobre pour la Scotch Malt en France, avec ce whisky réservé exclusivement au marché français ! Un troisième Speyside, cette fois-ci de 14 ans. Au nez, c’est très différent du précédent, et beaucoup plus gourmand, ça laisse présager de belles choses. En bouche, j’ai trouvé ça excellent et très original, alors qu’on sent à la fois du chocolaté, du malté, du boisé et aussi, oui, comme quelque chose d’un peu chimique. Petit coup de coeur ! Malheureusement la finale est un poil décevante, pas très longue. Si je l’ai globalement apprécié, je ne lui mettrais pas plus que le précédent.

4. Cedar bigger picture. Encore et toujours dans le Speyside, on prend un an de plus avec un whisky au profil « Light & Delicate ». Un profil avec lequel on n’est pas habitués, et avec lequel on a été drôlement surpris : au nez, on y a trouvé une grosse dose de tequila qui nous a stoppé net. Dur de trouver autre chose, et pas très excitant. En bouche c’est beaucoup mieux, moins agressif, chaleureux, mais toujours surprenant : après la tequila, on trouve ici un peu de vodka-caramel. Mais pas dégueu hein ! Et avec sa finale sympathique, il se défend, même s’il est, pour nous, en-dessous des deux précédents.

5. Journey from light to dark. Encore et toujours du Speyside, mais cette fois-ci de 26 ans d’âge, et donc de grandes attentes qui vont avec. Son nez est d’abord très engageant, avec de l’agrume confit, voire du pamplemousse un peu gourmand. En bouche ça se développe tranquillement, toujours sur les mêmes arômes. On trouve ça sympa, agréable, bien fait, ça plait beaucoup, mais personne ne s’enthousiasme outre mesure. S’il est très bien, il ne surpasse pas les #2 et #3 chez la plupart des dégustateurs du soir. Une nouvelle preuve que l’âge ne fait pas tout 😉

6. Smouldering Englishness. On croyait ne jamais quitter le Speyside, mais pour trouver un peu de tourbe en fin de dégustation, on y a été obligé. Et à la surprise générale, on n’est pas parti sur Islay mais… en Angleterre, à deux petites heures au nord-est de Londres. Ce troisième fût de la distillerie #137 nous a d’abord présenté un nez très aromatique, fin et floral, un peu fumé et un peu salin, super bien fait. En bouche, on garde cette subtilité, mais avec un peu plus de fumée, et de la tourbe, mais pas la même que sur Islay. Les aficionados pourraient le trouver un peu décevant, mais de notre côté, on a apprécié cette découverte anglaise — même si en bons supporters de rugby, ça nous fait un peu de mal de l’admettre 😉

En résumé : deux assez nettement en-dessous, quatre whiskies très appréciés mais aucun coup de coeur ni dram mémorable. Rendez-vous en novembre pour de nouvelles aventures 🙂

#2 : 💡


Ce n’est pas un secret, on est fans de la SMWS et on voit vraiment le whisky sous un nouveau jour depuis qu’on a découvert cet embouteilleur un peu hors du commun.

Et comme on commence à être un bon petit nombre d’amateurs de la SMWS dans le coin, on a proposé mercredi soir à Cyrille de créer un groupe sur lequel on pourrait échanger à ce sujet. Par exemple sur Facebook, ou sur une autre plateforme si on trouve, mais avec l’idée d’échanger sur nos coups de coeur, nos découvertes, nos visites, et aussi de partager nos bouteilles entre-nous !

On vous tient au courant si ça se concrétise 🙂

#3 : 📓


Parmi les news de la semaine, celle qui a retenu notre attention était la sortie de la Whisky Bible du célèbre Jim Murray. Encore une histoire de classements et de meilleurs whiskies du monde, mais soit, parlons-en un peu, car cette bible a quand même un poids important dans le monde du whisky.

Après plusieurs années de choix controversés, le père Jim a plébiscité cette année — comme l’année dernière — les Bourbons, en plaçant trois américains aux trois premières places de ses whiskies préférés, tous provenant de la même entreprise, Sazerac (dont les #2 et #3 distillés par Buffalo Trace). Pour trouver un peu plus de détails, ça se passe ici et .

#4 : 💡 bis


Whisky Weekly (ou Quickly certains dimanches) n’est pas la seule newsletter sur le whisky ! Notre lecteur Olivier, qui nous avait raconté son périple en Australie et Nouvelle-Zélande, nous a transmis cette semaine une newsletter du fameux bar à whisky dans lequel il était allé à Melbourne. Et dans ce mail, ils parlent d’un truc chouette qu’ils organisent chaque année : un concours du whisky de l’année, choisi par les habitués du bar !

Le principe : pour 25$, vous avez un flight de 5 whiskies et un bulletin de notation. Pendant un mois, le bar récolte un maximum d’évaluations, et élit ensuite le vainqueur du choix du public. Pour définir les whiskies proposés dans le flight, le bar a dressé la liste des 30 whiskies les plus commandés sur une année. Elle a rendu public les whiskies de la trentième à la sixième place (sans donner leur ordre) puis propose les 5 premiers dans le flight à évaluer.

En voilà une idée pour notre Hopscotch national, non ? 😜

#5 : 😮


Pour finir, un simple lien vers une publication Twitter de Tomintoul sur laquelle je suis tombé cette semaine. On y voit un employé de la distillerie vider un fût de whisky pour l’embouteillage. Je ne vous en dit pas plus, mais le procédé est surprenant ! 

A dimanche prochain 🥃

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